vendredi 25 février 2011

El Gaâda le premier village de la ville d'Oran.

“On dit toujours BISMILLAH ”


Saddek Benkada.
L'historien de l'Oranie et actuel maire d'Oran, Saddek Benkada : qualifie cette localité de « bosse culturelle » de l'Oranie pour son rôle historique dans l'éducation arabe et religieuse assurée par ses Oulama et chouyoukh de Zaouïas Derkaouia Al Mahajia auprès des populations de l'Ouest algérien Live (ORAN Face à sa mémoire) Éditions Bel Horizon (Algérie).


El Gaâda qui signifie littéralement Caravansérail, était jadis l’un des premiers villages dans la région. Sa commune est située à 40 km au sud-est dans la banlieue d'Oran et s'étale sur une superficie de 5 000 hectares. El Gaâda, qui veut dire assemblée, est une occasion de rencontre et de partage.

(Il y a quatre sorties de ce village d'El GAADA, chacune avec une indication du kilométrage : Oran 40 km, Mascara 80 km, Bel Abbès 50 km, Sig 20 km).

El Gaâda est peuplé au XIXe siècle par deux fractions de tribu les Ouled Ali et Al Mahaja, Les Ouled Ali appartiennent à la confédération des Beni Amer, d'ascendance Arabe de Bani Hilalienne et Al Mahaja s'affirment de souche noble (reconnus par les populations de la région comme nobles) et prétendent avoir des ancêtres remontant à Imam Idrîs Al-Akbar.

Ces Mahaja sont considérés par les tribus installées dans l'Ouest algérien, et se considèrent eux-mêmes, comme des Chorafas dont l'arbre généalogique remonte à Hassan fils de sayida Fatima Zahra, fille de Mohamed, et de l'imam Ali ibn Abi Talib son gendre et cousin. Des arbres généalogiques circulent au sein de plusieurs fractions des ces Mahaja pour attester chacune de sa noblesse (nesbiya).


Les Arabes de Beni Hilala (Ouled Ali) et les premiers habitants de cette région. étaient les membres d'une tribu arabe qui émigra vers l'Afrique du Nord sont arrivés après les Omeyyades de Cordoue au XIe siècle. lorsqu'ils sont venus au Maghreb les Arabes Hilaliens (dont sont issus les Ouled Ali) . Ils se sont installés dans cette région et se sont mêlés aux tribus berbères nomades ou semi-nomades.


Les Mahaja sont des Arabes Idrissides, se répartissent entre dix familles.

Les Ouled Sidi Meflah, Ouled Sidi Saïd et Ouled Sidi El Freïh d’El Gaâda Chorafa (nobles) de la région d'Oran.

Ouled Sidi Sahnoun, Ouled Sidi Bouras, Ouled Sidi Abderrazzak, Ouled Sidi El Hachemi, Ouled Sidi Bouguelmouna, Ouled Sidi Ouis et Ouled Sidi El Arbi tous de M’Cid Chorafa (nobles) de la région de Sidi Bel Abbés.

Les dix familles s’étant installées sur le territoire des Ouled Ali, Arabes Hilaliens des Béni Amer. c'est une grande famille Idrisside s'installa sur ce site géographique et sera connue sous le nom d'Al Mahaja comme le veut la tradition familiale. qui, après l'apparition du maraboutisme s'appellera Al Mahaja rab'ine chachias (Al Mahaja les 40 coupoles ou Goubba) selon la légende populaire régionale. Car beaucoup de ses imams auront droit chacun à son mausolée (goubba) et ses serviteurs (khoudem).

Ces tribus se sont d'abord installées dans un lieu appelé aujourd'hui douar Al Aâraiba, situé à 4 kilomètres au sud du village de Ain Affeurd (daïra de Zahana). Jusqu'à présent on continue de nommer les uns, 
les Al Mahaja el Fwaga (ceux qui habitent au sommet d'El Gaâda, à côté du premier lieu d'installation, c'est-à-dire le village des Swaihiya et ses environs) et les autres, les Al Mahaja el T'hata (ceux qui habitent plus bas sur le plateau d'El Gaâda, à côté de la source dite Ain Afferd, aujourd'hui centre ville d'El Gaâda).
La tradition orale raconte que les Al Mahaja se sont installés dans cette région (actuel douar Al Aâraiba) à cause de leau douce de la rivière Ain Chorfa (Source des nobles).

Les familles originaires de cette localité, qu'on appelle Al Mahaja, s'affirment de souche noble (reconnus par les populations de la région comme nobles), Leur ascendance remonte à Idris I, fondateur de la dynastie qui portera son nom et qui dura de 172 à 375 (788 à 985) au Nord du Maroc et à l'Ouest de l'Algérie avec une éclipse de vingt-cinq années à l’avènement d’Ibn Abi El Afia le Meknaci. Avec ses six frères, Idris I appartient à la cinquième génération descendante du Prophète Mohamed (ç). Les Mahaja incriminés étant ceux d’El Gaâda, localité qui se trouve à trois ou quatre kilomètres à l’Est de la cimenterie de La Cado commune de Zahana dans la région d'Oran, nous nous limiterons, sans parti pris, à ceux-là.
Le premier Mahaji entré en Algérie, le fit à la fin du XIVème siècle. Il s’appelait Sidi Mimoun Al Mahaja et choisit El Mabtouh entre la région de Sidi-Bel-Abbès et Oran, non loin de Sidi Hmadouche pour s’y installer avec son frère Ayoub où ils passèrent le restant de leurs jours à enseigner.

C’est au petit-fils (appelé Brahim enterré non loin de Fkane) de Sidi Mimoun Al Mahaji que se rattachent, sans exception, les dix factions d’Al Mahaja que nous venons juste de citer. (1) Malékites convaincus, leur vie s’articulera toujours sur les préceptes de ce rite. Ils eurent des sommités dans ce domaine atteignant des niveaux tels qu’El Gaâda 40 km dans la banlieue d'Oran devint un pôle de connaissances pendant plus de deux siècles et demi. En parler aujourd’hui n’est pas notre but et quand bien même cela nous était demandé, tout l’espace qu’on pourrait nous accorder s’avérerait exigu même si, convaincu qu’à côté d’un nom cité, une infinité d’autres, tout aussi méritants, n’apparaîtraient pas. Cet aspect étant précisé, nous nous contenterons de citer brièvement quelques Oulama.

Sajara ou arbres généalogiques : de Sidi Brahim remonte à Sidi Mimoun Al Mahaji, Ibn Mohamed, Ibn Abdallah, Ibn Moussa, Ibn Issa, Ibn Al-Hussein, Ibn Amran, Ibn Ibrahim, Ibn Ali, Ibn al-Hassan, Ibn Ahmed, Ibn Mohamed, Ibn Idriss II , Ibn Idriss I, Ibn Abdallah El Kamel, Ibn Hassan El Muthana, Ibn Hassan Essabt Ibn l'imam Ali Ibn Abi Talib et Fatima Zohra bint Mohamed Rassul Allah (que la prière et le salut lui soient adressées). 

Oran contemporain, tel que le voyageur, arrivant par mer, peut en embrasser le panorama comme une immense cité dont on suit le développement ininterrompu depuis la pointe du Cap-Falcon à droite, suive du Djebel Santon au pied duquel il y a le Fort de Mers El Kébir, jusqu’à la pointe de l’Aiguille, un ruban de 30 kilomètres, Ce qu’on appelle la baie d’Oran.

Le site sur lequel ont été bâtis lancien Oran et sa ville satellite Mers El Kébir, grossi de sa banlieue, est particulièrement accidenté et raviné. Le point culminant du massif de lAidour (Murdjajo) 407 mètres, est à vol doiseau à peine éloigné de 2 kilomètres de la mer. 

La chute vers le Sud, le Sud-Est et le Nord-Est se fait par un éventail de croupes coupées de paliers et séparées par des ravins profonds. Dans l’histoire du développement de cette grande cité, on ne peut faire abstraction de sa vie maritime. Sous toutes ses formes, elle est à l’origine de sa prospérité et à certaines époques, de sa décadence, après avoir connu quelques vicissitudes depuis le 12éme siècle, époque ou Idrissi vantait son commerce et ses artisans. Au début du 16ème siècle, après l’occupation du port de Mers El Kébir (1505) et celui de la ville d’Oran (1509), la ville fut désertée.

Au XVIe siècle de deux puissances technologiquement mieux équipées, l'Espagne, puis l'Empire Ottoman, va réduire, puis annuler, leur prestige. Ils connaissent parallèlement une évolution culturelle, assimilant des groupes berbères sédentaires, réduisant peu à peu leurs activités de grand nomadisme, gagnant la réputation de bons agriculteurs, marqués progressivement au plan religieux par l'influence du maraboutisme. Dans ce double mouvement historique et culturel, les Ouled Ali et Al Mahaja seront en première ligne: leur population est formée presque à moitié de fractions maraboutiques, et installés au début du XVIe siècle dans la plaine du Oued Tlélat (ex : Saint barbe du Tlélat), au plus proche des Espagnols qui ont conquis Oran en 1509. 

Le premier âge d’Or de la ville (Xe – XIIIe siècles).
Les historiens arabes nous rapportent que Oran a été fondée en 902 en pleine période de la Dynastie Idrissides par les marins andalous conduits par Mohamed Ben Abou Aoun et Mohamed Ben Abdoun, s’étant alliés aux tribus locales au nom des Omeyyades de Cordoue, Ils fondèrent la ville pour commercer.
Après l'activité commerciale prit de l'ampleur furent obligés de bâtir des hangars à Rais El-Ain, un quartier d'Oran préservé jusqu'à présent. Exemple. Oran devient au-delà de tout, la capitale économique du Maghreb. La cité d'or va donc devenir, une fois de plus, une place enviée certains de ces douars d’Al Mahaja étaient plutôt des centres culturels (écoles coraniques dirigées par de grands (fqihs) jurisconsultes, cas de Sidi Miloud Ben Brahim, de son nom Adda Brahim Miloud) que des centres commerciaux ou des passages obligés pour atteindre une ville.

Au temps du commerce caravanier, Les douars d’ Al-Mahaja d'El-Gaâda étaient un relais obligé pour des caravanes se dirigeant vers le grand centre commercial qu'était le port d'Oran ou partant de ce centre pour d'autres places commerciales dans le pays, voire à l'extérieur des frontières qui ont souvent changé au gré des successions dynastiques maghrébines. Ces caravanes venaient des quatre coins du Maghreb et parfois de l'Afrique Noire. C'est pour cette raison que le village prit le nom d' " El Gaâda", qui signifie relais ou caravansérail. El Gaâda était alors une halte avant d'atteindre la porte de la ville d'Oran et également une halte avant de se diriger vers un autre centre commercial important en quittant le port d'Oran

Plus avant, El Gaâda avait fait partie de la commune mixte de Sainte Barbe du Tlelat (Oued-Tlelat) avec 8 autres douars (arrêté du 23/09/1874), puis de la Commune Mixte de St Lucien (Zahana) qui comprenait en 1884, les Douars de El Ksar, Oum el Ghelaz, Sidi-Ghalem, Tenazet, Telilat, El Teniat, El Gaâda et Toumiat. Cette commune mixte était comprise dans l'arrondissement d'Oran. La population d'El Gaâda était en 1884 de 2839 habitants sur 8498 ha.

La commune d'El Gaâda est constituée de plusieurs villages (ou douars) :
Ain Affeurd, le chef lieu de la commune : Araïba, El Blas, Kedadra, Meloula, Mekhatria, Messatfa, Ouled Sidi Baghdad, Ouled Sidi Amar (I & II), Ouled Sidi Ben Ahmed, Ouled Sidi Freïh (I & II), Ouled Sidi Saïd, Remaïssia, Saadia, Sekarna, Souaïhia, Souala, Zelalta, Zouabra, Chorfa, Ain Chorfa, Boudjebha, Shailia, Blaihia, El Jfafla, El Mkhachich, El Twahriya, El Gwasem, Ouled Bahria, El Diyayet, El Zramcha, Ouled M'barek, El Bouadid, Ouled Bou Hariz, Ouled Abba Bou, El Saaîdiya, El Kdadra, El zwadra, El Brabir, El Guetarnia etc.

(Avec les phénomènes migratoires internes et externes, de nombreuses familles des Al Mahadja ont quitté depuis longtemps leur village pour s'installer dans les petites et grandes villes d'Algérie et beaucoup sont au Maghreb, Proche-Orient, Europe, Amérique du Nord).
Les Familles issues d'Al Mahaja
La grande tribu Al-Mahaja a eté découpée en plusieurs clans par l'administration française qui a officialisé des noms patronymiques composant l'arbre généalogique d'Al-Mahaja. Cette administration a commencé par les Ouled Sidi Amar Lakehal. Avant cela, c'était respectivement le prénom du père (précédé ou non de Ben ou Ibn, fils de) et ensuite celui du grand père paternel (précédé ou non de Ben ou Ibn, fils de) qui servaient de nom de famille à chaque individu. La France a révoqué cette coutume et imposé la sienne aux indigènes. C'est une des premières pratiques d'acculturation des Algériens, une pratique non remise en cause après l'indépendance de l'Algérie. On reconnait aujourd'hui les familles Al-Mahaja par les noms suivants :
Clan maraboutique des ouled Sidi Amar Lakehal : Chibani Amar Bahi, Bahi Mahi Amar, Lakehal Bouhadi Amar, Slimane Bouhadi Amar, Adda bouhadi amar, Haddou bouhadi amar, Bahi Amar. (Douar Ouled Sidi Amar).

Clan maraboutique des ouled Sidi Meflah : Brahim Meflah, M'Cid Bouziane Meflah, Karim Meflah, Bouziane Meflah, M'Cid Meflah, Brahim Bouziane Meflah. (Douar El Aâraiba).

Clan maraboutique des ouled Sidi Ahmed Sayah : Hamdaoui (el h'maida), Sayah, Sid Ahmed Sayah, Mahmoud Sayah, Bendraou Sayah, Mahmoud Bendraou Sayah. (Douar Souaihia).

Les autres familles : El 'Alem (douar El-Bghadid), Bendia (douar el Dyayate), Belhaoui (douar el Blayhiya), Jenene-Chrif (douar el saaida), Ben Armas et Ben Abdallah-Ben Armas (douar el Rmaisiya), Ben Brahim, etc. Zeddour Mohamed Brahim, Kaddour Brahim, Taïeb Brahim, Freih Brahim, Adda Brahim, Sahraoui Brahim,etc. (douar El Fraiha). Ben Ahmed (douar El Hmaïda), Ben Dya (douar El Djayat), Ben Gabou (douar el Skarna), Derkaoui (douar Chorfa), Bekhechach (douar El Mkhachich), Boukraâ, Ben Aâchour, etc.

Les clans maraboutiques ont souvent accueilli un célibataire venu de très loin à la recherche d'un emploi, notamment dans l'une des fermes coloniales (il y en avait sept grands domaines coloniaux), à qui elles ont donné une femme et un gourbi (une case) pour s'établir, ce qui donna naissance à des sous-groupes bien distincts du clan des charifs-marabouts. Ainsi, les Ouled Sidi Amar, par exemple, comprennent quatre de ces sous-groupes étrangers aux charifs-marabouts (les Mrakcha et les Hdaïda). Ces groupes étrangers s’appellent les el 'ouchère (les familles recueillies). Ces familles qui n'appartiennent pas aux Mahaja portent les noms suivants : Bouyekken, Khatat, Dorbane, Bezaouji. D'autres familles maraboutiques qui possédaient beaucoup de terres, comme les El Alem (Douar El-Bghadid) ou les Taïeb Brahim (douar el Fraïha), avaient des esclaves noires qu'ils avaient affranchis au XIXe siècle. Aujourd'hui les descendants de ces esclaves forment une seule tribu appelée Ouled M'Barek. Ces descendants d'esclaves portent les noms de Salem, de Najar, etc. Depuis l'indépendance, ce sont plusieurs familles de bergers nomades venues du Sahara, de la région de Mechria, Boulktob et Naâma (Steppe algérienne du Sud Ouest) qui se sont sédentarisées et établies définitivement dans les quartiers d'El Gaada. Mais, ne jouissant pas d'une réputation valorisante, ces pasteurs et leurs descendants n'ont point réussi à sceller des alliances, par des mariages, avec l'un ou l'autre des clans familiaux Mahaji.

Ouled M’Barek Ils ont un seul et même ancêtre, à un noir nomme M’Barek en les appela par la suite les Ouled M’Barek Ces descendants d'esclaves portent les noms de Salem, de Najar, etc. Depuis l'indépendance, ce sont plusieurs familles de bergers nomades venues du Sahara, de la région de Mechria, Boulktob et Naâma (Steppe algérienne du Sud Ouest) qui se sont sédentarisées et établies définitivement dans les quartiers d'El Gaâda. Mais, ne jouissant pas d'une réputation valorisante, ces pasteurs et leurs descendants n'ont point réussi à sceller des alliances, par des mariages, avec l'un ou l'autre des clans familiaux Mahaja.

Decoupage 1975 :
Ce village dénommé El-Gaada, jadis commune de la Wilaya d’Oran. Mais après le nouveau découpage territorial de 1975, le village (aujourd'hui petite ville) est une commune rattachée à la Wilaya de Mascara bien que cela apparaisse aberrant pour sa population (en effet, il y a 40 km de distance entre la ville d'Oran et l'extrémité nord de la commune d'El Gaâda et près de 80 km de distance entre la ville de Mascara et l'extrémité sud de la commune d'El Gaada). Raison supplémentaire de ce découpage aberrant : le village d’El-Gaada est historiquement plus rattaché à l'histoire d’Oran qu'à l'histoire de Mascara. Le prochain découpage administratif fera passer certainement la commune d'El Gaâda soit dans le futur département (Wilaya) d'Oran notre ville incha Allah. 

El Gaâda est historiquement plus rattaché à l'histoire d’Oran qu'à l'histoire de Mascara. Ce village dénommé El Gaâda, Jadis appartenait à la Wilaya d’Oran . Mais après le nouveau découpage territorial de juin 1975, Il fait partie désormais de la Wilaya de Mascara sachant que la distance séparant El Gaâda de Mascara est supérieure à 80 Km. Le village d’El Gaâda avec une riche histoire associée a celle d’Oran, aurait du être inclus dans le territoire de la Wilaya d’Oran et non pas dans celui de Mascara. Pourquoi le découpage territorial a divisé les habitants citadins et les Chorafas de la ville d'Oran par d’autres wilayas. 

Bien avant dans l'histoire administrative, le douar d'El Gada avait fait partie de la commune mixte de Sainte Barbe du Tlelat (actuellement Oued Tlelat) avec 8 autres douars (arrêté du 23/09/1874), puis de la commune mixte de St Lucien (l'actuelle Zahana) qui comprenait en 1884, les douars d'El Ksar, de Oum el Ghelaz, de Sidi-Ghalem, de Tenazet, Oued Tlelat, d'El Teniat, d'El Gada et de Toumiat. Cette commune mixte était comprise dans l'arrondissement d'Oran. La population du douar d'El Gaâda était en 1884 de 2839 habitants sur 8498 ha, contre seulement 5000 ha actuellement. Une partie de la population de cette commune mixte était formée des Cheurfas el-Guetarnia (orthographe du capitaine Daumas, consul à Mascara), tribu rattachée à la confédération des Beni-Amer, dont l'aga était Mohammed ould Tamy en 1839, sous Sidi Bou Hamidi khalifa d'Abd el-Kader pour le Gharb (nom correspondant à la division administrative et militaire occidentale de l'ancien beylick d'Oran dans l'organisation de l'émir Abd el-Kader).

Aujourd'hui le douar de Cheurfas et le douar d'El-Guetarnia ne font pas partie de la commune d'El Gaâda (qui a perdu près de 3 500 ha de superficie au profit de nouvelles communes). Ces deux tribus sont devenues de nouvelles communes.

Les douars des Cheurfas et el-Guetarnia qui ne sont pas des fractions d'Al Mahaja, alignaient, d'après Daumas, 500 fantassins et 60 cavaliers. Ces Beni-Amer, d'origine Hilalienne, installés au XIVe siècle autour de la Grande Sebkha d'Oran, dans la région de l'actuelle Aïn Témouchent, et dans la plaine de la Mekerra, avaient incorporé depuis le XVIIe siècle des fractions maraboutiques, et étaient passés en masse à la Derkaoua à la fin du XVIIIe siècle.

SOURCE : Certains passages de ce texte ont été tirés de certains livres d'histoire d'Oran, d'autres oralement et par internet.

26 commentaires:

  1. Bonjour,

    Beaucoup de personnes partent d'un bon sentiment : parler de leur région ou village, à partir seulement de ce que les gens leur racontent. Concernant Mhadja d’El Gaada, il faut savoir qu’aucune étude scientifique n'a été réalisée. La seule existante date seulement de mai 2011 : Mhadja d'El Gaada, 144 pages, 3e édition septembre 2011, Bibliothèque Nationale de France. Cette étude n’est pas totalement achevée puisque nous sommes à la troisième édition et il y aura certainement d’autres au fur et à mesure de l’exploitation des archives, des découvertes et des données nouvelles.

    Il s'agit d'une étude d'anthropologie sociale et culturelle dans le cadre des recherches sur les sociétés arabes maghrébines faites en marge d’une conférence semestrielle d’Economie et sociétés maghrébines à Sciences-Po Paris. Cette étude est consultable sur PDF, sur le site : http://mhadja.elgaada.free.fr. Il s’agit d’un travail scientifique et non d’un programme de propagande familiale. L’auteur, natif d’El Gaada, a pour devise : « Ma famille m’est chère, mais El Haq (la Vérité) me l’est davantage ».

    Voici le sommaire de cette étude : Hommages, Avertissement, Raisons, moyens et buts de cette recherche, Eléments de géographie, Repères historiques, La colonisation française, Personnalités d’El Gaada, Martyrs de la Révolution, Liste des martyrs de la Révolution originaires d’El Gaada, Harkis et collaborateurs, la magnanimité des Mhajda, Conclusion, Notes (et bibliographie), Annexe 1. Sources douteuses pour s’informer sur El Gaada, Aïn Farḍ et Mhadja, Annexe 2. Récit d’un parachutiste français à Aïn Farḍ (1960-1962), Annexe 3. La bay’a (al-mubay’a) ou Investiture de l’Emir Abdelkader, Annexe 4. Appel du 1er Novembre 1954 (texte intégral), Annexe 5. Appel à la grève de 1956 par la section U.G.E.M.A. d’Alger, Annexe 6 a. Lettre de Mohamed Belkheir, compagnon de l’Emir Abdelkader, Annexe 6 b. Lettre de El Mortada (I), neveu de l’Emir Abdelkader, Annexe 6 c. Lettre de El Mortada (II), neveu de l’Emir Abdelkader, Annexe 7. Poème sur Mhadja, de Mohamed Ben Mustapha Belfraih (1840), Annexe 8. Attestation officielle donnée aux familles des combattants martyrs, Annexe 9. Arrêté de condamnation d’un militant FLN à résidence à Sidi-Marouf, Annexe 10. Centre d’hébergement de Sidi Chami, Acte de notification de résidence, Annexe 11. Corps d’armée d’Oran, Centre d’hébergement de Sidi Chami, Annexe 12. L’origine de Mustapha Ramassi, selon l’Emir Abdelkader (autobiographie), Annexe 13. Exemple d’arbre généalogique bricolé, Annexe 14. Notice sur l’auteur de cette étude, Plan d’El Gaada, Index des lieux géographiques, Index des douars et sites d’El Gaada, Index des noms propres, Index des noms propres d’El Gaada, Index des martyrs originaires d’El Gaada, Index des termes clés, Index des textes sacrés (Coran, Hadith, Bible) cités dans l’ordre, Index des photos et illustrations

    Bien cordialement

    Mokhtar Lakehal

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  2. Bonjour,

    Beaucoup de personnes partent d'un bon sentiment : parler de leur région ou village, à partir seulement de ce que les gens leur racontent. Concernant Mhadja d’El Gaada, il faut savoir qu’aucune étude scientifique n'a été réalisée. La seule existante date seulement de mai 2011 : Mhadja d'El Gaada, 144 pages, 3e édition septembre 2011, Bibliothèque Nationale de France. Cette étude n’est pas totalement achevée puisque nous sommes à la troisième édition et il y aura certainement d’autres au fur et à mesure de l’exploitation des archives, des découvertes et des données nouvelles.

    Il s'agit d'une étude d'anthropologie sociale et culturelle dans le cadre des recherches sur les sociétés arabes maghrébines faites en marge d’une conférence semestrielle d’Economie et sociétés maghrébines à Sciences-Po Paris. Cette étude est consultable sur PDF, sur le site : http://mhadja.elgaada.free.fr. Il s’agit d’un travail scientifique et non d’un programme de propagande familiale. L’auteur, natif d’El Gaada, a pour devise : « Ma famille m’est chère, mais El Haq (la Vérité) me l’est davantage ».

    Voici le sommaire de cette étude : Hommages, Avertissement, Raisons, moyens et buts de cette recherche, Eléments de géographie, Repères historiques, La colonisation française, Personnalités d’El Gaada, Martyrs de la Révolution, Liste des martyrs de la Révolution originaires d’El Gaada, Harkis et collaborateurs, la magnanimité des Mhajda, Conclusion, Notes (et bibliographie), Annexe 1. Sources douteuses pour s’informer sur El Gaada, Aïn Farḍ et Mhadja, Annexe 2. Récit d’un parachutiste français à Aïn Farḍ (1960-1962), Annexe 3. La bay’a (al-mubay’a) ou Investiture de l’Emir Abdelkader, Annexe 4. Appel du 1er Novembre 1954 (texte intégral), Annexe 5. Appel à la grève de 1956 par la section U.G.E.M.A. d’Alger, Annexe 6 a. Lettre de Mohamed Belkheir, compagnon de l’Emir Abdelkader, Annexe 6 b. Lettre de El Mortada (I), neveu de l’Emir Abdelkader, Annexe 6 c. Lettre de El Mortada (II), neveu de l’Emir Abdelkader, Annexe 7. Poème sur Mhadja, de Mohamed Ben Mustapha Belfraih (1840), Annexe 8. Attestation officielle donnée aux familles des combattants martyrs, Annexe 9. Arrêté de condamnation d’un militant FLN à résidence à Sidi-Marouf, Annexe 10. Centre d’hébergement de Sidi Chami, Acte de notification de résidence, Annexe 11. Corps d’armée d’Oran, Centre d’hébergement de Sidi Chami, Annexe 12. L’origine de Mustapha Ramassi, selon l’Emir Abdelkader (autobiographie), Annexe 13. Exemple d’arbre généalogique bricolé, Annexe 14. Notice sur l’auteur de cette étude, Plan d’El Gaada, Index des lieux géographiques, Index des douars et sites d’El Gaada, Index des noms propres, Index des noms propres d’El Gaada, Index des martyrs originaires d’El Gaada, Index des termes clés, Index des textes sacrés (Coran, Hadith, Bible) cités dans l’ordre, Index des photos et illustrations

    Bien cordialement

    Mokhtar Lakehal

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  3. je voufrais bien savoir si la famille REGUIEG de sidi hmadouche fait partie des M'hadja d'el gaada

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    1. Oui, c'est une famille bien connue de la tribus des M'hadja d'Elgaâda. Beaucoups d'informations concernant cette famille sont données dans le livre: "Histoire de M'hadja du Dr. Amar Kaddour Brahim

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    2. merci beaucoup mais pourrais je trouver ce livre

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    3. J'ai une contribution concernant la famille Reguieg sur le site des "Idrissides". vous pouvez la consulter en suivant ce lien:

      http://www.aladdarssah.com/showthread.php?t=411&page=5

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  5. Dr. Mokhtar Lakehal, comment faire pour se procurer votre précieux ouvrage? est-ce que il est disponible ici en Algérie. Merci

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  6. moi je suis de la famille taieb brahim mon grand père maternel lhaj kada belkhatir,

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    1. أنت إذا مهاجي من فرع "الفرايحة" التي ينتمي إليه العلامة المحقق المدقق الشيخ الطيب المهاجي طيب الله ثراه. عليك بكتابه "أنفس الذخائر وأطيب المآثر في أهم ما اتفق لي من الماضي والحاضر" ستجد فيه معلومات عن أصل عائلتكم الطيبة

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  8. merci beaucoup pour votre aide c'est précieux pour moi je poursuis mes recherches et je vous tiendrais au courant

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  9. je suis un Meflah de Ouled Maalah Mostaganem. es que on fait parti de cette tribu Mahaja

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    1. هناك من هاجرة الى غليزان تيارة و مستغانم و بطبة سيدي علي بظبط

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    1. Oui, si tu es des 3raîba d'El Gaâda (descendant de Sidi Meflah)

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  11. salut kamel désolé pour le dérangement je voulais juste vous demander comment pourrais je recupérer la chajara des reguieg de sidi hmadouche est qu"il y a un ouvrage qui parle de ca . merci

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  12. انا مكنوس محمد براهيم

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  13. Salam,
    L'historien n'a pas parfaitement cerné les familles Mhajaines d'El-Gaada. Je suis un Mhaji mes aieux ont vécu à El-Gaada depuis l'installation du premier Mhaji qui est venu de Tlemcen car son père venant du Maroc s'est établi dans cette ville et à épousé la fille d'un savant "Allem" musulman. quelques uns de ses fils se sont installés à El-Gaada et aussi du côté de la ville de Sidi Belabbès. Je possède notre "Arbre généalogique. le marabout (Wali) Sidi Ahmed Sayah situé derrière la Cado, est aussi un de mes aieux.
    Notre nom de famille est METEOUKKI mais aussi METOUAKKI. Mes arrières, arrières grands-pères sont inscrits à la mairie d'El-Gaada. Donc la liste des Mhajis que vous donnez dans votre site est incomplète.
    Merci d'avoir lu ce commentaire.
    Fraternellement.
    M.B.METEOUKKI

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  14. Mes grand père de douar elkedradra merci

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  15. Mon nom de famille imam mes 05 arierre grand pere eté des imam de jama3 madarsa sidi belabesse je veux savoir mes carrier grand pere de mhaja

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  16. Salutations SVP sollicité orientations et documentations sur chajara des mhadjas d'ouled dodo said .remeriements

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  17. mon père est née en 1916 à douar ei hraiba je connais la souce d eau du jardin et ma mère elle est du douar soihia mon arriere grand pere est sid ahmed sayah entérré aprés la cado usine de cimùent

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  18. Je m'appelle bouderba dous bien mon

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  19. Je m'appelle bouderba dous bien mon

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  20. Salem aleykoum j'aimerais savoir l'origine de la famille au gaada douar sekarna nom de famille Frih ben gabou

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